Écrire en groupe

Cécile Rey, intervenante dans le Master Histoire Publique présente les travaux des étudiants réalisés dans son atelier d’écriture.

Tous les ans dans le cadre de l’atelier d’écriture que j’anime à l’UPEC, je demande aux étudiants du Master Histoire publique de réaliser un dossier collectif, par groupe de trois ou quatre. Le groupe définit avec moi un thème et une problématique, et chacun sera en charge de deux textes, signés. Une fois le cadre établi, les étudiants ont le choix des sujets des différents textes, de leurs types (reportage, interview, enquête, billet d’humeur… voire sondage ou mot croisé), des illustrations, de l’organisation du dossier, etc.

Chaque membre du groupe doit se sentir responsable de l’ensemble du dossier, et pas uniquement de ses propres textes. Les étudiants doivent donc se relire mutuellement, se corriger, sur le fond (comment rendre ce texte plus intéressant ?, plus clair ?, etc.) et sur la forme (style, orthographe). Ils doivent aussi trouver la meilleure façon d’organiser les textes entre eux pour que l’ensemble du dossier soit dynamique, original, etc. Dans le cadre du cours, nous passons plusieurs séances à discuter tous ensemble sur les différents dossiers au fur et à mesure de leur avancement.

L’idée centrale de ce projet est de s’entraîner à décliner une problématique à travers des textes à la fois précis, centrés, et variés. Mais aussi apprendre la lecture critique des textes des autres. Peu à peu les étudiants découvrent comment écrire au mieux pour être lu avec intérêt et compris.

Cette année, les étudiants ont choisi quatre thèmes.

Dans le dossier “Les écrire, les dessiner, les raconter. Femmes dans l’Histoire”, Savannah Baratin, Aliénor Gandanger, Baptiste Martin et Laurie Tetaert ont choisi de s’intéresser à la représentation des figures féminines historiques dans la bande-dessinée, dans les livres pour enfants et de montrer qu’elles ne sont plus des “oubliées de l’Histoire”.

L’adoption, le 4 novembre 2020 d’un projet de loi visant à la restitution au Bénin de 26 objets a été l’occasion pour Marine Amador, Sandra Merlet et Thomas Vercelot d’un point sur la politique entamée en France en 2017 à propos de la restitution des objets d’art africains et sur les débats qu’elle suscite dans les musées.

Savanah Keller, Kévin Royau et Julianne Soulié dans “La sorcellerie au XXIe siècle, une vision marquée par le Moyen Âge” sont revenus sur les imaginaires actuels de la sorcellerie et des sorcières, produits d’un univers médiéval revisité par des préoccupations et des médias contemporains.

 

 

“Rock & History”, dossier présenté par Valentin Jendrysiak, Emmanuel Jud, Victorien Turillon et Benjamin Vavon a montré, à travers l’étude de différents exemples  comment le rock peut faire de l’Histoire et quels sont les moyens de divulgation historique qu’il mobilise.


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
mariekarineschaub (29 janvier 2021). Écrire en groupe. Histoire publique. Consulté le 29 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/pocg


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